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Comprendre la technologie des maisons en paille

Les tiges des plantes céréalières (blé, seigle, riz...), une fois dépouillées de leurs grains, sont considérées comme un déchet, dont les agriculteurs se débarrassent. Au mieux, on les utilise en litières pour la stabulation. Pourtant, leur constitution -elles sont creuses et contiennent de l'air- en fait une bonne base pour fabriquer un matériau de construction isolant... la botte de paille!

Un matériau renouvelable, écologique et peu coûteux

Les bottes issues de la moissonneuse-batteuse, bien compressées, s'empilent sans aucun liant pour former des murs. Il faut que la paille soit très sèche, afin qu'elle ne pourrisse pas. Le ballot ne doit pas plier quand on le soulève par les ficelles rassemblant les tiges, qui seront à la fois robustes et flexibles. Grâce à ses qualités naturelles et à son faible coût - constitué souvent uniquement de son transport sur le lieu du chantier -, la botte de paille a fait l'objet d'un programme de recherche réalisé par l'Ademe et la Fédération française du bâtiment (FFB). Il s'agit, en effet, d'un matériau renouvelable, capable de stocker le CO2, et qui peut offrir des débouchés aux sous-produits de l'industrie agroalimentaire. Il est, d'ailleurs, employé depuis des années par des particuliers autoconstructeurs écologistes convaincus.

Une étude menée sur une maison pilote

Le programme incluait le suivi technique de la construction, l'expérimentation du comportement thermique des logements et de l'humidité au sein des parois, la détermination…

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