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Squat, personne n'est à l'abri

Loin des squats collectifs, de beaux appartements sont ciblés ; Une fois dans les lieux, le squatter est protégé par la loi ; La procédure pour obtenir une expulsion est longue et difficile.La seule parade est préventive.

La pilule est amère

Lorsque le propriétaire est victime d'un squatter, il est totalement démuni. «Il n'y a pas de véritable différence de traitement dans la réalité entre un squatter occupant sans droit ni titre et un locataire qui ne paye plus ses loyers», constate Me Marie-Josèphe Bouvet, huissier de justice parisienne. Dès lors qu'un squatter a élu domicile dans un logement qui est la propriété d'un tiers, toute action à caractère non judiciaire entreprise pour le déloger s'apparente à une violation de domicile. Il faut donc en passer par la procédure d'expulsion, inadaptée au phénomène du squat, pour obtenir le départ de l'intrus. Procédure qui peut facilement s'étaler sur dix-huit mois, coûte cher au propriétaire, et n'aboutit pas toujours favorablement. La pilule est si amère que certains, découragés, paient pour libérer leur bien, ou le revendent tel quel, à un prix forcément décoté. La seule arme efficace dont dispose le propriétaire d'un logement vacant est donc préventive. Explications.

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