Publicité

Immobilier de bureaux: un placement rentable

Des rendements toujours prometteurs.

Malgré la légère inflexion des loyers, surtout sensible sur les immeubles de "seconde main", les rendements en France demeurent attractifs: de 6 à 9 % par an. Cette bonne santé devrait perdurer en 2005. "Paris est le marché le plus dynamique d'Europe, il n'y a pas de suroffre à l'horizon. De plus, il est assez diversifié: aucun secteur d'activité ne représente plus de 20 % de la demande. Ce qui n'est pas le cas de Francfort, dominé par la finance, ou de Bruxelles, très occupé par l'administration européenne, par exemple", souligne Thierry Laroue-Pont, directeur du pôle bureaux île-de-France d'Atisreal Auguste Thouard. Nécessitant des fonds importants - les transactions se chiffrent généralement en dizaines de millions d'euros - les particuliers ne peuvent toutefois accéder à ce marché que par le biais des SCPI ou lors de ventes à la découpe.

Investir en parts de SCPI spécialisées.

Vous pouvez acheter, moyennant quelques milliers d'euros, des parts de Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) spécialisées en surfaces de bureaux. Selon l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF), le rendement des SCPI, majoritairement investies dans les bureaux franciliens, bien qu'en recul en 2004 (6,9 % contre 7,5 % en 2003), reste à un niveau élevé. Celui des SCPI investies en bureaux situés en province est passé de 7 % en 2003 à 6,8 % en 2004. Ce qui incite de plus en plus de gérants à prospecter hors de l'île-de-France. "Nous visons un rendement supérieur à 8 %, difficile à trouver à Paris et en proche banlieue. Par conséquent, nous investissons à Cannes, à Mandelieu, à Marseille, ou encore à Nice", explique Éric Cosserat, président du directoire du groupe GPD.

Première "vente à la découpe" de bureaux.

Pour la première fois, un immeuble de bureaux est vendu à la découpe par deux sociétés parisien-nes, Ad Valorem(1) et Atisreal Auguste Thouard(2). Il s'agit d'un immeuble haussmannien situé dans le centre de Paris et refait de fond en comble. Pour un prix moyen de 6 240 € le m2, vous pouvez y acquérir des surfaces allant de 155 à 1 575 m2. Vendus vacants, les locaux ne devraient avoir aucune difficulté à se louer. "Il est rare de trouver aujourd'hui des petites surfaces libres et rénovées dans un immeuble ancien. Ces bureaux devraient intéresser une clientèle de professions libérales et de PME", assure Stéphane Imowicz, PDG d'Ad Valorem. Les valeurs locatives du quartier de l'Opéra tournent autour de 400 € le m2 par an, ce qui laisse espérer des rendements compris entre 6 et 6,5 %. Une rémunération d'autant plus attractive que la quasi-totalité des frais peut être mise à la charge du locataire et que les impayés sont rares. Si Stéphane Imowicz évoque un "bon placement de père de famille attentif au rendement et à la plus-value à long terme", l'achat de bureaux nécessite tout de même quelques précautions. Outre la qualité de l'emplacement, la demande locative et le niveau des loyers, vous devrez évaluer également la solidité financière du futur occupant. "Ce qui demande certaines connaissances comptables et une bonne appréhension du monde de l'entreprise", avertit Éric Cosserat.

Immobilier de bureaux: un placement rentable

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner