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Résidence alternée: les juges privilégient l'intérêt de l'enfant

Un minimum de coopération entre les parents est nécessaire.

Ainsi, la résidence alternée a été refusée à un père du fait du manque de dialogue avec la mère de l'enfant. Leurs domiciles respectifs étaient pourtant très proches, mais la cour d'appel a rappelé que cette proximité ne suffisait pas. L'alternance requiert également une volonté commune des parents pour ne pas être source de conflit (CA de Riom du 25.6.02, n° 419). Mais, l'intérêt de l'enfant impose parfois de recourir à la résidence alternée en dépit des dissensions entre les parents, lorsqu'il est indispensable pour l'enfant que chaque parent puisse jouer pleinement son rôle dans une véritable complémentarité (CA de Paris du 11.07.02, n° 2000/06525). La cour d'appel de Paris a ainsi privilégié la résidence alternée alors que les relations entre les parents étaient particulièrement tendues (CA de Paris du 4.07.02, n° 2001/ 14190), tout en laissant l'enfant poursuivre sa scolarité dans un internat, afin de lui offrir un cadre protégé du conflit parental.

La contribution financière à l'entretien de l'enfant peut être réduite.

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