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L'extension de la vidéosurveillance policière inquiète la Cnil

Contrôles préventifs, hors la vue du juge.

Il prévoit en effet, pour une durée allant de 3 à 5 ans, que ces mesures de surveillance soient désormais du domaine de la police administrative et non plus judiciaire. En clair, elles pourraient être prises à titre préventif, et pas seulement dans le cadre d'enquêtes ordonnées par les autorités judiciaires et placées sous leur contrôle. Sont ainsi prévus: l'extension de la vidéosurveillance à tous les lieux et sites, privés ou publics ouverts au public (...), constituant des cibles potentielles du terrorisme (stades, musées, aéroports, gares, centres commerciaux, lieux de cultes...) ; le renforcement des contrôles d'identité dans les trains transnationaux ; l'obligation pour les opérateurs téléphoniques et fournisseurs d'accès, et les cybercafés, de conserver les données de connexion de leurs clients ; et le croisement des fichiers de données commerciales sur les voyageurs et celui des personnes recherchées. Le dispositif permettrait enfin la surveillance automatique des déplacements des personnes "en tous points appropriés" du réseau routier et autoroutier.

Les inquiétudes de la Cnil.

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