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Façades, en finir avec les graffitis

Apparus dans les années 1980, tags et graffitis défigurent les façades; la plupart des municipalités proposent leur enlèvement, gratuit ou payant; le nettoyage est coûteux et peut endommager le revêtement.Des solutions préventives existent pour éviter leur prolifération.

La lutte s'organise

Il faut dire que dans les deux villes, un service d'enlèvement entièrement gratuit des tags a été mis en place depuis plusieurs années.

A Marseille, les interventions se font sur un simple coup de téléphone à "Allô Mairie", un centre d'appel ouvert six jours sur sept. (voir carnet d'adresses page 27) "Un receveur se rend à l'adresse indiquée pour valider la demande. Une autorisation écrite d'enlèvement est ensuite demandée au propriétaire", explique Joseph Garguillo. Dans les quarante-huit heures qui suivent, le nettoyage est effectué par la société privée Pizzorno, avec laquelle la mairie a passé contrat. "Mais s'il s'agit d'un graff injurieux ou raciste, nous intervenons dans la journée sans autorisation." Un principe appliqué à la lettre dans toutes les villes où nous avons enquêté.

Des budgets variables

A Paris, un effacement systématique de tous les tags visibles sur le domaine public a été mis en œuvre il y a sept ans. "Un arrêté municipal nous permet d'agir sans autorisation, sauf indication contraire des propriétaires", indique Joseph Santucci, responsable du service "graffiti"à la Ville de Paris. Toute l'année, des équipes de releveurs…

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