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Réussir un compost de qualité, simple et complexe à la fois

Déchets bruns et déchets verts ; Une juste humidité ; Le brassage nécessaire.

Le compost n'est pas une poubelle. Les bois de menuiserie et de charpente (parce que traités, vernis ou peints), le contenu du sac d'aspirateur (poussières en grande partie synthétiques), les résidus du verger (feuilles et bois de taille, rarement indemnes de maladies) doivent en être proscrits.

Il est indispensable de mélanger les déchets humides avec ceux qui sont secs, et de mêler les détritus riches en azote à ceux riches en carbone. En effet, les premiers, dits “déchets verts” (restes de cuisine, fleurs fanées, tontes de gazon, résidus de taille), se décomposent très bien mais ont tendance à pourrir, alors que les seconds (tous les autres), appelés “déchets bruns”, se dégradent très lentement. Déchets fins et grossiers (bois de taille, branches ou autres débris ligneux) s'équilibrent aussi: ces derniers créent des vides d'air qui évitent l'asphyxie aux autres.

Il faut également vérifier régulièrement l'humidité du tas. Excès d'eau? L'oxygène vient à faire défaut, la fermentation est freinée, et il s'en dégage des odeurs nauséabondes. Manque d'eau? Les déchets sèchent, les micro-organismes meurent, et le processus s'arrête. Si des filaments gris apparaissent, c'est que le tas est trop sec: arrosez-le à peine, et tout rentrera dans l'ordre. S'il est détrempé, il pourrit: ajoutez-y…

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