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Comprendre les étiquettes de la lessive

Après des années hygiénistes où la quantité primait sur la qualité, où le nombre de barils utilisés était une preuve de la compétence de la ménagère, la lessive cherche à se refaire une vertu. Les préoccupations d'efficacité (antigrisaillement, etc.) se doublent, maintenant, d'attentes écologiques.

Malgré l'absence de phosphates, les lessives restent polluantes

Depuis le 1er juillet, les lessives doivent être sans phosphates. De fait, la plupart des lessiviers avaient déjà supprimé ces composants. Dès 1989, Le Chat l'avait fait - il fut attaqué, à l'époque, par Rhône-Poulenc, alors premier producteur de phosphates. Pour autant, tout n'est pas gagné. On commence à se demander si les phosphonates, qui ont remplacé les phosphates, ne sont pas encore plus problématiques, les stations d'épuration ne captant que très imparfaitement leurs effluents. Si l'on voit un peu moins de cours d'eau mousser comme du champagne (l'effet le plus visible des phosphates), la pollution invisible des rivières reste inquiétante.

Le nom des allergisants doit figurer sur le paquet

En ce qui concerne la santé des utilisateurs, ce sont les parfums, très allergisants, et dont une proportion notable subsiste sur le vêtement, qui font le plus problème. D'autant que les cycles économes en eau des lave-linge rincent moins bien le textile qu'autrefois. Le tiers des lessives en poudre seulement seraient exemptes d'allergènes. Pis…

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