Publicité
Réservé aux abonnés

10 bonnes raisons d'utiliser l'assurance vie

Avec la quasi-suppression des droits de succession, l'assurance vie a perdu un atout. Mais elle conserve bien des avantages, qui font encore d'elle un placement incontournable. Y compris pour transmettre son patrimoine.

Brûlant ce qu'ils ont adoré, certains spécialistes regardent aujourd'hui l'assurance vie avec dédain. Raison de ce revirement, la suppression, l'été dernier, des droits de succession entre conjoints et pacsés, et le relèvement des abattements accordés aux enfants (loi "Tepa" du 21 août 2007, voir les nos 1016 et 1017 du Particulier). Plus de neuf successions sur dix étant appelées à être exonérées de tout impôt, les sceptiques estiment que l'assurance vie, jusqu'alors le moyen privilégié d'éviter cette imposition, est devenue un placement comme les autres. C'est faire peu de cas de ses autres atouts

L'assurance vie reste un paradis fiscal pour toutes les successions entre parents et enfants (ou petits-enfants et autres descendants directs) supérieures aux abattements, et pour toutes les autres successions, pour lesquelles la taxation reste inchangée et peut atteindre 60 % (voir p 95). Fiscalité mise à part, c'est un instrument hors pair pour organiser la transmission de son patrimoine entre plusieurs personnes, en s'affranchissant, dans une large mesure, des contraintes du droit de l'héritage. En outre, ce placement offre une variété inégalable de supports, des plus sûrs aux plus dynamiques. Enfin, l'assurance vie peut servir aussi bien à préparer sa retraite, à faire fructifier un capital, à se constituer un complément de ressources... et à profiter du bouclier fiscal. Si votre patrimoine comprend déjà une ou plusieurs assurances vie, ne les remettez pas en cause, mais procédez, si besoin, aux ajustements que nous vous conseillons. Si vous n'avez pas encore d'assurance vie, il serait étonnant que vous ne trouviez pas au moins une bonne raison d'en souscrire une, parmi les dix que voici.

Favoriser au maximum son conjoint

À défaut de dispositions spécifiques prises par un défunt, la loi accorde à son époux 1/4 de sa succession en pleine propriété ou la totalité en usufruit (art. 757 du code civil). Il existe une solution très simple pour lui transmettre davantage. Il suffit de le désigner comme bénéficiaire d'une assurance vie déjà existante ou souscrite et alimentée à cette fin. Au décès de l'assuré, le conjoint…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement

Déjà abonné ? Connectez-vous

10 bonnes raisons d'utiliser l'assurance vie

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
À lire aussi