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Investir en Scellier vert, la prudence s'impose

De nombreuses incertitudes pèsent sur le dispositif Scellier, qu’il s’agisse de ses conditions d’application ou de sa pérennité. Comment sélectionner le bon produit en 2011.

L’avis du pro
«L’attractivité du dispositif Scellier n’est pas en cause. Le niveau des prix actuel peut interroger sur la pertinence de l’opération.»
Daniel While, analyste pour l’Institut d’épargne foncière et immobilière

C’est désormais acté. L’avantage fiscal lié au dispositif Scellier, appelé à disparaître fin 2012, comme l’a confirmé une récente instruction fiscale1, va diminuer entre-temps. Ce mécanisme permet aujourd’hui de déduire de ses impôts 22% du prix d’acquisition d’un logement neuf labellisé Bâtiment basse consommation (BBC), s’il est loué pendant neuf ans. Ce taux descendra à 18% dans un an, voire moins, selon les vœux du ministre du Budget, François Baroin. Même si le dispositif Scellier reste avantageux sur le papier, encore faut-il que toutes les conditions soient réunies pour réaliser un investissement pertinent.
Afin de mieux calquer la construction de logements sur les besoins locatifs- et de corriger les dérives observées dans l’application du régime de Robien, le législateur a déjà restreint le nombre de villes éligibles au dispositif Scellier. Sauf dérogations, seules les communes de plus de 50 000 habitants sont concernées. «Aujourd’hui les promoteurs se concentrent sur 8% du territoire»…

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