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Scellier: les grandes surfaces plus risquées que les petites

D'après la dernière étude du cabinet de conseil Immogroup Consulting, réaliser un investissement locatif dans un logement de plus de trois pièces présente un risque non négligeable.

Mieux adapté aux réalités du marché, le dispositif fiscal Scellier remanié? Pour le cabinet de conseil Immogroup Consulting, la diminution des plafonds de loyers effective depuis le 1e janvier 2011 (Scellier: les maxima de loyers abaissés à compter du 1e janvier 2011) ne devrait que partiellement réduire l'inadéquation avec les loyers de marchés. Pire, elle pourrait même, selon Jean-Michel Ciuch, avoir un effet pervers. «Pour maintenir la rentabilité, les promoteurs vont construire en périphérie des centres villes, dans des secteurs où le prix du foncier est moins élevé mais où le marché locatif est aussi moins dynamique» s'inquiète le directeur général d'Immogroup Consulting.

L'inadéquation entre le prix des loyers de marché et loyers plafonds se ressent aussi en fonction de la typologie des logements. Selon Immogroup Consulting, sur la centaine de villes étudiées, seuls 4 % d'entre elles représentent un risque pour le studio. Ce taux passe en revanche à 41 % pour les deux-pièces et 100 % pour les trois-pièces et plus. «On est passé d'un risque locatif attaché aux communes à un risque lié aux surfaces. Les plafonds de loyer devraient varier en fonction de la typologie du logement et être plus faibles pour les grandes surfaces» souligne Jean-Michel Ciuch.

Valérie Valin-Stein

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